Les 4 dragons d'Asie, Etude Economique les quatre dragons d’asie

4 dragons d’Asie, Etude Economique:

Introduction

Les 4 dragons d’asie désignent les nouveaux pays industrialisés (NPI), situés en Asie du Sud-Est qui ont amorcé leur développement dans les années 1980. Il s’agit: de la Corée du Sud; Hong Kong; Singapour; Taïwan. Ils constituent le noyau du développement industriel dans la façade pacifique dans et l’orbite du Japon. (kamerpower.com)

Les caractéristiques des « 4 dragons » d’Asie

Ces « 4 dragons » sont différents dans leurs caractéristiques de base comme dans leur stratégie de développement.
Dans un premier temps il est commode de distinguer deux groupes d’échelle différente.

  1. Hong Kong et Singapour ne sont que des ports, ville Etat dont la superficie cumulée n’atteint pas les 2/3 de celle de Luxembourg. S’y concentrent 8.800.000 habitants soient 22 fois la population de Luxembourg, formant les fortes densités de la population au monde.
  2. La Corée du Sud et la Taïwan sont a une autre échelle territoriale démographique. Sur le quart de superficie de la France, ces deux pays rassemblent 63.000.000 d’habitants. (kamerpower.com)

Les « 4 dragons » ont pour caractéristique commune d’être arrivés à passer en une génération de situation du sous-développement à celle du développement. (kamerpower.com)


Ce sont des pays atelier fabriquant les produits en bas de gamme à grande série (petite quincaillerie, bibelot, gadgets…) Les coûts salariés sont sensiblement élevé, les techniques utilisées sont d’avant garde. Les « 4 dragons » ont pris les traces du Japon, mais le Japon est aussi leur partenaire au côté des Etats Unis et des autres puissances économiques anciennes. Cette situation découle de son incomparable puissance et de même orientation vers le marché mondial qui caractérise toutes ces économies extra vertes.

Ils ont mis en œuvre une stratégie économique d’industrialisation rapide fondée sur l’exportation et la sophistication progressive de ses activités qui a permis le décollage économique au point où, ces Etats rivalisent avec les nations industrialisées d’Occident. Comment s’y sont-ils pris ?

Les différentes étapes de ce processus sont:

  • Une réforme des structures agraires et une révolution verte augmentant les rendements agricoles.
  • Une industrie de main-d’œuvre peu qualifiée, de niveau technique et de complexité faibles tournée vers l’exportation. (kamerpower.com)
  • Chaque pays se spécialise dans la conquête d’un marché mondial, ce qui lui offre des débouchés quasi-illimités.
  • Chaque pays s’attache ainsi à conquérir une position dominante dans une ou plusieurs industries particulières : Singapour devient leader mondial des disques durs pour ordinateurs personnels, Hong-Kong leader du jouet électronique, la Corée du Sud leader pour les téléviseurs et Taiwan pour les consoles d’ordinateurs.
  • Insertion de façon optimale dans la division internationale du travail.
  • Tactique d’élimination de la concurrence par un avantage de prix qui autorise la conquête des marchés mondiaux; (kamerpower.com)
  • Création des entreprises nationaux dans les secteurs concernés.

Les facteurs principaux de développement des NPI

Ces facteurs sont:

  • Une aide substantielle de l’étranger et des Etats Unis.
  • Une main d’oeuvre abondante dû à la natalité et au progrès médical joint à l’afflux d’émigré.
  • Une utilisation systématique de la sous-traitance. Elle s’établie entre les grandes firmes étrangères et les sociétés nationales qui sous-traitent à des PME à l’intérieur du pays.

Le rôle de l’Etat

Le développement industriel a été guidé par les Etats des NPI. L’intervention de l’Etat est facilitée par l’existence des pouvoirs forts laissant peut de place à l’opposition. C’est ainsi que les Etats contrôlent les mouvements des capitaux, les secteurs prioritaires de l’économie (pétrochimie, automobile, électronique).

Les investissements nouveaux, les nouvelles relations avec les marchés extérieurs, ainsi que la politique d’accueil des investisseurs étrangers. En particulier à travers la création des zones franches destinées à attirer les entreprises étrangères, grâce à une fiscalité très réduite.

Dans tous ces pays la croissance des volontés populaires et l’esprit d sacrifice envers la collectivité qui caractérise les sociétés confucéennes. L’obéissance quasi inconditionnelle à l’Etat et la faiblesse de la vie politique qui en résulte comme le mode de relation de type familiale qui règne dans l’entreprise en sont l’expression.

Les limites de la croissance des NPI

Le mode de développement qui a permis au NPI un décollage si brillant s’accompagne cependant de graves difficultés que le Japon a évitées; qui se regroupent au 5 rubriques.

  • A l’exception de Hong Kong les NPI ont les gouvernements autoritaires qui suppriment les libertés et interdissent de faire les libertés et l’opposition de sentiment de cohésion donc l’enthousiasme et de la croissance.
  • Le travail souffre particulièrement de cette autorité, d’abord rigide sa législation est male respectée (salaire inférieur au minimum légal, journée de travail trop longue). Son application est partout laissée à la discrétion du patron. (kamerpower)
  • Les salaires et revenus demeure inégaux. La rapidité de la croissance a favorisée comme au Japon une aristocratie de grande entreprise au dépend des PME (petites et moyenne entreprise) soumise à l’emprise du patron et subissant tous les aléas de la demande par le jeu de sous-traitance.
  • Comme dans le Japon des années 1950, 1970 les services collectifs sont négligés au profit de la seule croissance du PNB.
  • Sur le plan financier, les NPI souffrent d’un endettement relatif mais qui ne fait vraiment problème qu’en Corée du Sud.

Les nécessités d’adaptation

Depuis 1984 les NPI ont pris conscience de ces problèmes. De nouveaux mots d’ordre sont apparus dans les consignes officielles: pragmatisme, souplesse, libéralisation.

Tout d’abord le rôle de l’Etat s’assouplit. Il se limite à celui de grande fou: investissement prioritaire, contrôle des seuls secteurs d’intérêt nationale.

On a amorcé ensuite un abaissement des tarifs douaniers pour mieux laisser entrer les fabrications étrangères. L’essor de l’automation et l’élévation de salaire ont réduit les avantages de NPI qui doivent se tourner vers les produits de haut niveau technologique à haute valeur entrant ainsi en plein pied dans la 3e révolution industrielle.

Conclusion

La réussite des « quatre Dragons d’Asie » est liée à la fois à une politique volontariste des gouvernements locaux et aux investissements directs à l’étranger. Cette réussite se traduit aujourd’hui par une intégration dans l’économie mondiale. Mais ce modèle de développement a présenté de nombreuses limites au point où, de nos jours ce sont les Bébés Tigres qui impulsent la dynamique de croissance économique mondiale. (kamerpower.com)

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